Elizabeth May présente un projet de loi sur l’accès du public à la science

OTTAWA – Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, a présenté aujourd’hui son projet de loi d’initiative parlementaire, la Loi sur l’accès du public à la science, à la Chambre des communes. Ce projet de loi rendrait toutes les recherches scientifiques qui reçoivent du financement public accessibles au public par défaut.

« Mon projet de loi permettrait d’effacer en partie le gouffre inacceptable entre les Canadiens et les recherches scientifiques publiques, a affirmé Mme May. Même si ce problème n’est pas nouveau, le gouvernement Harper a caché de façon choquante des preuves scientifiques ce qui fait que les Canadiens et les Canadiennes ne les verront jamais. Le travail de nos scientifiques est trop important pour être caché du regard du public, simplement parce que cela ne cadre pas avec le programme du premier ministre. Les défis auxquels nous faisons face nécessitent un engagement ouvert et transparent avec les faits. »

La candidate du Parti vert du Canada dans Burnaby Nord-Seymour, Lynne Quarmby, qui est aussi porte-parole en matière de questions scientifiques, a ajouté que « la démocratie ne peut fonctionner que lorsque nous avons tous les faits. Lorsqu’un gouvernement supprime des preuves scientifiques, spécialement de recherches financées par le Trésor public, la démocratie a été détournée. Cela est d’autant plus vrai pour des preuves qui contredisent les décisions prises sur la base d’une idéologie. Le projet de loi d’initiative parlementaire présenté par Elizabeth May fera en sorte que le public aura accès dans un délai raisonnable à des données financées par les fonds publics. »

« Si nous voulons passer à travers ce siècle, nous devons délaisser les décisions faites sur les idéologies et prendre des décisions sur la base de preuves. L’accès du public aux recherches scientifiques financées par le Trésor public nous aiderait à faire en sorte que le gouvernement fonde ses décisions sur des faits et non sur une idéologie. La science est trop importante pour la démocratie pour être gardée dans une chambre blindée », a conclu Mme May.