Le projet de loi C-442, appelé Loi sur la stratégie nationale relative à la maladie de Lyme, a franchi l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes, hier soir, pour être ensuite envoyé au Comité permanent sur la santé de la Chambre pour examen.
C’est en juin 2012 qu’Elizabeth May, députée de Saanich–Gulf Islands et chef du Parti vert du Canada, a tout d’abord déposé son projet de loi sur une stratégie nationale relative à la maladie de Lyme. Le projet de loi établirait un cadre de collaboration entre les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux, de même qu’avec des représentants de la communauté médicale et de regroupements de patients afin de résoudre le défi de poser un diagnostic rapide et traiter la maladie.
Durant le débat sur le projet de loi, hier soir, Mme May a remercié ses collègues de toutes allégeances pour leur appui sans faille.
« Ce projet de loi a été conçu dans une optique non partisane pour aider les gens de partout au pays », a affirmé la chef des Verts. « À l’heure actuelle, il ne s’agit pas d’un projet de loi qui sera peut-être adopté ou pas, mais plutôt de la rapidité avec laquelle nous réussirons à aider les victimes de la maladie de Lyme qui souffrent beaucoup. »
La maladie de Lyme est une maladie infectieuse émergente causée par la morsure de tiques de cerf. Les premiers symptômes peuvent être de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, de la dépression et une éruption cutanée circulaire propre à cette maladie. Si la maladie n’est pas traitée, les symptômes qui suivront se localiseront sur les articulations, dans le cœur et dans le système nerveux.
En raison des changements climatiques, la population de tiques à pattes noires porteuses de la maladie de Lyme est en croissance. De nouveaux cas d’infections sont répertoriés partout au Canada, avec comme résultat une véritable épidémie en raison des milliers de personnes atteintes par la maladie.
En plus du soutien multipartite reçu des politiciens, la stratégie nationale relative à la maladie de Lyme d’Elizabeth May a été approuvée par l’Association médicale canadienne, le Collège des médecins de famille du Canada et la Fondation canadienne de la maladie de Lyme.