Mme Elizabeth May: Monsieur le Président, je tiens à féliciter le député de Bourassa de ses efforts pour aider les gens qui sont au chômage à recevoir leurs prestations plus tôt.
Je me demande s’il a des commentaires à faire sur les difficultés éprouvées par les personnes qui ont perdu leur emploi lors de la crise économique actuelle. Je reçois certainement des plaintes à cet égard. Ces gens attendent très longtemps au téléphone pour pouvoir parler à une personne qui les aidera à recevoir leurs prestations.
L’hon. Denis Coderre: Madame la Présidente, il y a trop d’exemples.
Il y a un problème de service personnalisé. Ces gens attendent au bout de la ligne, et ils se font dire que leur appel est important; de faire le 1 s’ils ont un problème; de faire le 2 s’ils veulent qu’on répète la question; de faire le 3 s’ils veulent prendre un break; et qu’on pourra peut-être leur répondre dans 15 minutes.
Il est là le problème. Je n’ai rien contre les machines, mais il n’y a rien de mieux qu’un bon service personnalisé et une voix humaine. Au moins, à défaut d’un service personnalisé, il faut un processus qui le soit, et il faut aussi, lorsqu’un individu fait un appel par l’entremise de Service Canada, notamment, qu’il puisse obtenir une réponse.
Malheureusement, trop souvent, on embauche du personnel de façon temporaire pour ne pas avoir à le faire. On n’a pas à défendre l’indéfendable. Je suis d’accord avec ma collègue. Il faut non seulement qu’on ait cette décence et plus de prestations sans délai de carence, mais que lorsque les chômeurs ont des besoins, on puisse répondre à leur appel.