Loi sur le chef du développement de la littératie financière (loi C-28)

Elizabeth May : Monsieur le Président, il n’y a rien que je désapprouve dans le projet de loi C-28. Les Canadiens ont besoin d’améliorer leur littératie financière.

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Je me demande si on a établi les coûts liés au projet de loi. Il est question de créer un nouveau bureau au sein du gouvernement fédéral. Je suppose que le projet de loi prévoit des comptes de frais pour ce bureau et le chef du développement de la littératie financière.

La Chambre a-t-elle vérifié si l’on n’atteindrait pas davantage les objectifs du projet de loi en appuyant suffisamment des groupes comme l’Association des consommateurs du Canada ou l’organisme Démocratie en surveillance? Ces groupes ont fait beaucoup de bon travail pour renseigner les Canadiens sur leurs transactions financières.

Kevin Lamoureux : Monsieur le Président, le gouvernement n’a pas soumis au Parlement un plan concernant le projet de loi C-28. Nous ne savons pas combien il coûtera. En outre, nous devons savoir quels sont les types de ressources que le gouvernement est prêt à mettre à la disposition du chef du développement de la littératie financière.

Comme le député du NPD l’a indiqué, il faut nous pardonner d’être sceptiques à l’égard de tout ce que le gouvernement essaie de nous faire avaler par le biais de ce projet de loi. C’est bien beau de présenter un projet de loi; encore faut-il le doter de mesures efficaces. Nous ne sommes pas convaincus qu’il y ait une réelle volonté de créer un bureau qui serait bien financé et qui produirait les résultats souhaités. Nous reconnaissons que la littératie financière est un enjeu essentiel. C’est un dossier important. Les jeunes doivent s’engager davantage dans le domaine financier. Les avantages compensent largement tous les types de coûts qu’on engendrerait en prenant les bonnes mesures et en s’assurant que le gouvernement agisse en chef de file.