Aujourd’hui, pendant la période des questions, la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May a demandé au premier ministre d’expliquer les motifs du retrait de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’autres forces de police de quatre aéroports canadiens de taille moyenne.
Depuis 2006, Transports Canada verse des fonds dans le cadre du Programme de contribution aux services de police dans les aéroports aux aéroports de Victoria, de Kelowna, de Hamilton et de London. Le Programme, mis en place il y a quatre ans, mais transféré à Transports Canada en 2007, a été créé en vue d’aider les aéroports admissibles désignés dans le financement des coûts accrus pour les services de police liés à la sécurité, afin d’accroître la confiance du public dans la sûreté du réseau d’aviation et d’assurer une réaction adéquate de la police.
Cette importante contribution fédérale à la sécurité et à la sûreté des travailleurs et des voyageurs canadiens prendra fin le 31 mars 2013.
« Je suis passée par l’aéroport de Kelowna dernièrement, et les employés sur place s’inquiétaient du départ imminent des deux agents de la GRC affectés à leur aéroport », a déclaré Mme May. « Bien que cet aéroport soit relativement petit, certains craignent qu’il puisse servir de point de transit pour des cargaisons de drogues à destination du nord de l’Alberta. »
Mme Candice Bergen, secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, a répondu à la question de Mme May.
« Je crains que la décision de retirer les agents de la GRC et d’autres forces de police des aéroports, y compris celui de Victoria, qui dessert ma propre circonscription, ne fût prise sans consulter les représentants locaux et les collectivités touchées par cette mesure. Malheureusement, la réponse de Mme Bergen ne fait rien pour dissiper mes craintes. »