Elizabeth May : Monsieur le Président, je me soucie beaucoup du fait que nous pourrions plus rapidement corriger le déficit démocratique au Parlement en prenant des mesures qui ne nous obligent pas à rouvrir la Constitution: nous pourrions notamment éliminer l’exigence pour un chef de signer les déclarations de candidature ou limiter le pouvoir malsain du Cabinet du premier ministre.
Quoi qu’il en soit, à mon avis, le projet de loi C-7 ne constitue pas une réforme du Sénat. C’est une bouillie pour chats qui exigerait l’établissement de nouvelles normes pour les élections des sénateurs tenues dans les provinces et qui changerait les règles régissant les activités de financement pour une liste de personnes qui pourraient éventuellement être nommées par le premier ministre.
Le député de Wellington—Halton Hills pense-t-il honnêtement que le premier ministre nommerait David Suzuki comme sénateur s’il était élu par les habitants de la Colombie-Britannique?
Michael Chong: Monsieur le Président, en deux mots, je pense que le premier ministre nommerait bel et bien M. Suzuki au Sénat. Le premier ministre est un démocrate. Il croit fermement en la démocratie. Si les habitants de la Colombie-Britannique devaient élire M. Suzuki au Sénat du Canada, le premier ministre le nommerait et je serais fier de l’accueillir au sein de notre caucus.