Elizabeth May : Monsieur le Président, le 18 mars, des négociations très importantes vont reprendre aux Nations Unies, à New York, au sujet du Traité sur le commerce des armes. Je félicite notre gouvernement et je remercie le premier ministre de l’appui du gouvernement à l’égard de ce traité, mais je me demande pourquoi nous avons adopté cette étrange position selon laquelle la corruption ne devrait pas constituer un critère essentiel au moment de décider si une vente d’armes devrait avoir lieu. Selon l’organisme Transparency International, la corruption est florissante dans le commerce des armes. Je demande donc au premier ministre s’il est possible de revoir notre position et de travailler en vue d’un traité plus strict.
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L’hon. John Baird : Monsieur le Président, je remercie la députée d’en face de son intervention réfléchie dans ce dossier. Je peux affirmer que les normes appliquées par le Canada en matière d’exportation de munitions comptent parmi les plus élevées au monde, et que nous tenons à contrer la corruption. Nous croyons que tout traité négocié devrait respecter les normes élevées que le Canada applique déjà.
Après tant d’années aux prises avec un registre des armes d’épaule coûteux et inefficace, la dernière chose que nous voulons, c’est que les Nations Unies visent les chasseurs et les éleveurs de canards respectueux des lois.
Une voix : Couac.