Demande de débat d’urgence en raison de la deuxième vague de la pandémie COVID-19

Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands)
2020-11-20 12:21 [p.2196]

Madame la Présidente, comme vous le savez, conformément à notre Règlement, j’ai présenté hier une lettre en mon nom, au nom du député de Nanaimo—Ladysmith, de la députée de Fredericton et également au nom d’ Annamie Paul, la chef du Parti vert du Canada. Nous sommes vraiment reconnaissants au premier ministre d’avoir tenu, hier, une réunion d’information de haut niveau pour tous les chefs de partis réunis à la Chambre des communes.

Les informations, comme nous le savons tous, donnent à réfléchir.

Dans ma lettre au Président, j’ai indiqué ce que je croyais être la plus récente projection de la Dre Tam, à savoir que nous pourrions atteindre 10 000 cas de COVID par jour. Or, il s’agit de l’une des projections les plus optimistes, si nous faisons tous notre possible pendant les vacances. Autrement, nous pourrions atteindre une moyenne de 60 000 cas par jour. Cela donne, effectivement, à réfléchir.

On pourrait dire qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle urgence et que nous sommes dans cette situation d’urgence depuis le mois de mars. Je vous signale, madame la Présidente, que nous sommes en pleine deuxième vague et que les avis des professionnels de la santé sont très préoccupants. Il s’agit d’un enjeu non partisan et, s’il y a un débat d’urgence, je demande à ce qu’il ne soit pas partisan.

Les Canadiens veulent nous voir travailler ensemble, mais ils veulent aussi savoir que les parlementaires ont en main cette nouvelle information et qu’ils souhaitent travailler de concert pour assurer une intervention coordonnée rassemblant les meilleurs conseils des administrateurs de la santé publique de partout au Canada et d’ailleurs. À l’occasion d’un débat d’urgence, et alors qu’il ne reste que 15 jours de séance au calendrier de 2020, nous devons nous montrer à la hauteur en tant que parlementaires et faire savoir aux Canadiens que nous comprenons que l’urgence de la deuxième vague exige que nous donnions le meilleur de nous-mêmes.

Je demande donc au bureau du Président d’accorder un débat d’urgence pour nous permettre de porter nos préoccupations non partisanes à l’attention de la Chambre des communes pour le bien-être de tous les Canadiens.