Elizabeth May : Monsieur le Président, le député a fait valoir qu’il ne peut pas concevoir pour quelle raison quelqu’un s’opposerait aux peines minimales obligatoires. Je lui dirais que beaucoup de faits portent à croire que certains détenus qui purgent une peine minimale obligatoire réintègrent par la suite la société après avoir fréquenté l’école du crime plutôt que d’avoir suivi les programmes de réhabilitation dont ils avaient besoin. J’aimerais savoir ce que le député en pense.
Dean Allison : Monsieur le Président, il est question de peines minimales obligatoires pour les personnes reconnues coupables d’exploitation d’enfants, par exemple. Il est important de savoir que, si nos enfants sont victimes d’exploitation, alors ces délinquants dangereux resteront en prison. Une fois arrêtés, ils ne devraient pas être libérés. S’ils s’en prennent aux êtres les plus vulnérables de notre société, les enfants, ils doivent être traités en conséquence et demeurer derrière les barreaux.