Le Parti vert est le parti des petites entreprises. Les petites entreprises emploient la plupart des Canadiens, et les répercussions économiques de leur réussite demeure premièrement au Canada – en faisant circuler l’argent dans les économies locales.
Trouver du capital de risque est beaucoup plus difficile depuis la crise financière de 2008, surtout pour les petites entreprises et les nouvelles technologies. La transition vers une économie sensée et peu gourmande en combustibles fossiles nécessite des investissements de capital de risque dans un large éventail d’entreprises novatrices partout au Canada, notamment de petites entreprises qui habituellement ont toujours plus de difficulté à cumuler ce genre de capital.
Il faudrait mettre à la disposition des petites collectivités un système intégré et facile d’accès pour la création et le développement d’entreprises afin d’instaurer un climat d’affaires propice à l’investissement dans les entreprises locales. Ce modèle a été appliqué avec succès en Suède avec les Centres technologiques, ou les « Incubateurs pour le soutien mutuel et les services partagés ». La recherche appliquée et la commercialisation sont plus souvent l’apanage des petites et moyennes entreprises, et ces grappes commerciales permettent d’attirer de nouvelles entreprises qui cherchent à tirer profit des avantages directs et indirects offerts par les possibilités de réseautage et de collaboration.
Les députés verts :
- Instaureront un fonds de capital-risque écologique fédéral afin de soutenir le démarrage d’entreprises vertes, locales et viables.
- Établiront un « programme de capital-risque écologique » financé par le gouvernement fédéral qui contribuera un dollar pour chaque dollar de capital-risque réuni localement, jusqu’à une limite prédéterminée pour chaque collectivité.
- Simplifieront les formalités administratives en éliminant notamment le dépôt de duplicatas fiscaux. Les organismes gouvernementaux partageront les renseignements à partir d’une base de données commune.
- Adopteront des lois pour que l’on prenne en considération les répercussions des petites entreprises sur tout nouveau projet de loi, à l’image d’une loi semblable au Parlement européen.