Le Service extérieur canadien a souffert de la négligence de plusieurs gouvernements successifs. Le gouvernement Harper, plus que tout autre, a fait peu de cas de l’importance d’un service diplomatique compétent, fort de diplomates hautement qualifiés. Dans le cadre de son programme budgétaire d’éliminer le déficit du Canada – un déficit créé par Stephen Harper – les résidences diplomatiques canadiennes partout dans le monde sont vendues. Cette approche à l’image d’une vente de débarras face à la diplomatie ne se fait pas sans heurts. L’influence du Canada à l’échelle internationale repose sur les relations établies dans ces élégantes résidences des ambassadeurs canadiens. Les autres nations prennent note du niveau d’intérêt à la baisse du Canada quant aux affaires internationales lorsqu’il organise des événements dans des hôtels. Voilà un exemple sur mesure d’économies de bouts de chandelle.
Le Canada a une longue tradition de diplomatie et son service extérieur a longtemps été un modèle d’excellence et de compétence. Ses agents diplomatiques étaient les portes-étendards d’un niveau d’excellence qui faisait notre fierté partout dans le monde. La gestion presque obsessive actuelle du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement consiste à éliminer la notion de carrière d’agents du Service extérieur. Le personnel de ce ministère a été avisé qu’il pourrait être affecté dans d’autres ministères et que le personnel d’autres ministères pouvait aussi être affecté au Service extérieur.
Les députés verts :
- Rétabliront un soutien financier adéquat pour l’embauche et la formation de diplomates et de personnel d’ambassades, de consulats et de hauts-commissariats à présence permanente dans le monde entier.
- Mettront fin à la vente de débarras des résidences diplomatiques du Canada à l’étranger.