Jour de la Terre 2014 : le réchauffement climatique exige du leadership

Voilà quarante-quatre ans aujourd’hui, c’est-à-dire le 22 avril 1970, le premier Jour de la Terre était célébré. Le Parti vert du Canada célèbre, aujourd’hui, les réalisations du mouvement environnemental canadien depuis les quarante dernières années, et entrevoit un avenir vert prospère.

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En 1970, par une remarquable coïncidence, les députés Verts, Elizabeth May et Bruce Hyer, étaient organisateurs du premier Jour de la Terre. Bruce Hyer était plus précisément coordonnateur dans l’État du Connecticut et Elizabeth May menait une activité du Jour de la Terre avec des étudiants de son école secondaire.

Aujourd’hui, la députée de Saanich–Gulf Islands et chef du Parti vert du Canada sera à Sidney, C.-B., pour un Jour de la Terre en milieu côtier sans pétrole. Mme May sera aux côtés de l’artiste canadien bien connu Robert Bateman, du chef Vern Jacks de la première nation de Tseycum et de membres du Sierra Club de la Colombie-Britannique ainsi que de la Fondation Raincoast Conservation lors d’une activité publique pour sensibiliser la population aux risques du trafic maritime de pétroliers sur les côtes de la Colombie-Britannique.

« Nous avons fait face à la plupart des enjeux environnementaux des années 1970. Nous pouvons faire de même avec ceux du 21e siècle. Les solutions sont illimitées. Tout ce qui nous empêche d’avancer, c’est un engagement de l’âge de pierre pour le statu quo, affirme la chef des Verts. Notre problème, c’est que les fossiles ne sont pas tous dans les combustibles. Nous avons un besoin urgent de décideurs courageux et éclairés. »

« Au début des années 1970, nous avons réussi à faire bannir le DDT et d’autres pesticides toxiques malgré le fait que tout le monde nous disait que cela était impossible, se rappelle Bruce Hyer, député de Thunder Bay–Superior Nord et chef adjoint du Parti vert. Le réchauffement climatique est un défi très différent, mais je suis inspiré par les Canadiens, d’un bout à l’autre du pays, qui se rassemblent et font pression sur notre gouvernement pour qu’il agisse. »