OTTAWA – Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich – Gulf Islands, a fait la déclaration suivante ce matin au sujet de l’annonce de la première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne sur le programme proposé de quotas d’émission cessibles en partenariat avec la province de Québec :
« L’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique ont été proactifs dans la recherche de façons de faire partie de la solution, alors que les politiques du gouvernement Harper continuent de faire du Canada une partie intégrante du problème. Bien que je désire saluer les efforts de l’Ontario et du Québec pour accomplir des progrès sur le plan provincial, ils ont néanmoins choisi une structure de prix nettement moins optimale. »
« L’absence de leadership fédéral a créé un ensemble disparate de systèmes de détermination des prix à l’échelle du Canada. Ceci est inefficace et constitue un problème pour les entreprises qui doivent composer avec un prix différent du carbone, appliqué de manière différente, d’un océan à l’autre. »
« Si j’étais Première ministre, le dialogue avec les provinces afin d’établir un plan national aurait débuté depuis de nombreuses années. La tentative de la ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq, d’utiliser les provinces comme camouflage politique d’un gouvernement fédéral qui a annulé le plan national du Canada sur le climat et ne l’a pas remplacé au cours des neuf dernières années durant lesquelles il a été au pouvoir est le comble de l’hypocrisie. »”
M. Bruce Hyer, chef adjoint du Parti vert du Canada et député de Thunder Bay – Superior North, a ajouté :
« Je suis déçu que l’Ontario ait choisi un programme de quotas d’émission cessibles qui s’est avéré onéreux, bureaucratique et inefficace en Europe. Bien que ce soit une bonne chose que l’Ontario reconnaisse la nécessité de fixer un prix pour les émissions de CO2, ce dont nous avons vraiment besoin c’est un leadership d’Ottawa. »
« Stephen Harper et Justin Trudeau n’ont pas de plan du tout. Le Parti vert du Canada appuie unanimement le modèle de dividendes et de commissions du carbone qui est sans incidence sur les recettes et qui réduirait tout autant le CO2 que la pauvreté. »
Mme Claire Martin, candidate du Parti vert dans North Vancouver, a conclu :
« Tout prix du carbone est utile. Nous ne devons pas oublier non plus que depuis la mise en oeuvre en 2012 d’un prix modeste de la pollution par le carbone, une taxe sur le carbone sans incidence sur les recettes, la Colombie-Britannique a réduit la consommation de combustible fossile de 16 p. cent alors que sa performance économique a été supérieure à celle de la moyenne canadienne. »