Cette semaine, j’assiste, à Varsovie en Pologne, à ce que l’on appelle le « débat de haut niveau » de la 19e session de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Vous pouvez obtenir des mises à jour sur tout ce qui se passe à la Conférence en consultant le site suivant : partivert.ca/cop19.
Le gouvernement Harper est fidèle à ses habitudes d’envoyer, à des réunions internationales, des délégations qui ne représentent pas le Canada, mais bien le Parti conservateur du Canada. À l’exception de la ministre de l’Environnement Leona Aglukkaq, je suis la seule députée canadienne qui assiste à ce grand rassemblement. Je suis ici grâce au Parti vert du Canada qui a payé mes frais d’inscription, et je recevrai mon accréditation de l’ONU parce que je suis membre des Verts mondiaux.
Les attentes pour des avancées pendant cette Conférence des Parties sont faibles. Ce type de négociations fonctionne avec un échéancier. Étant donné que la conférence de 2009 à Copenhague a été un désastre, la nouvelle date limite est maintenant la 21e session de la Conférence des Parties, qui aura lieu à Paris en 2015. Mais le travail effectué d’ici 2015 aura des répercussions seulement si les gouvernements de partout dans le monde sont vraiment prêts à réduire les émissions de GES; et cela est loin de la réalité actuelle.
J’essaierai d’écrire quelques lignes sur mon blogue chaque jour pour vous garder à jour sur le travail de la Conférence des Parties. Vous pouvez vous inscrire à ces interventions en vous rendant à : partivert.ca/cop19. Si vous ne l’avez pas fait, n’oubliez pas de signer notre pétition pour exiger une action sur les changements climatiques de la part des conservateurs de Stephen Harper. La science a un message clair, et les scientifiques sont inquiets. Les humains ont déjà changé la chimie de l’atmosphère – réchauffer l’atmosphère et bien plus encore les océans au rythme de quatre bombes de la grosseur de celles d’Hiroshima à la seconde. Pour éviter les pires scénarios d’un réchauffement climatique, nous n’avons presque plus de temps. Pour que nos enfants héritent d’un monde où il fait bon vivre, nos leaders devront se donner comme priorité un virage en profondeur à l’échelle mondiale en délaissant les combustibles fossiles.
Même si les attentes envers la Conférence des Parties sont faibles, il est temps de rehausser les attentes que nous avons des politiciens en les obligeant à s’y conformer. Nous leur donnons le pouvoir d’être si peu utiles. Il est temps d’exiger — par nos votes, nos manifestations, nos marches, nos pétitions et notre pression sans relâche – qu’ils remplissent leurs promesses.
Voici pourquoi je suis ici en Pologne – voici pourquoi j’écrirai, j’observerai et que je ferai pression pour du changement à la moindre occasion. Voici pourquoi nous avons besoin de vous.
Merci beaucoup pour votre appui.