Elizabeth May : Monsieur le Président, à mon avis, le contexte l’explique clairement. Certains députés m’ont demandé pourquoi le gouvernement fédéral devrait jouer un rôle à cet égard. C’est notamment dû au fait que la maladie de Lyme, contrairement à d’autres maladies, est évitable. J’établirais un parallèle avec les rayons ultraviolets et le cancer de la peau. Une meilleure connaissance et mise en commun des pratiques exemplaires permettrait aux Canadiens de savoir s’ils se trouvent dans une région où les tiques infectées par la maladie de Lyme sont endémiques, où qu’ils aillent au pays. Ils sauraient s’ils sont dans une région où ils devraient se montrer plus vigilants qu’à l’habitude.
Un meilleur échange des pratiques exemplaires d’une province à l’autre permettra au milieu médical d’en apprendre davantage sur ce que font les médecins d’une région, et en quoi cela se distingue de ce qui se fait ailleurs au Canada. Un échange sur les pratiques exemplaires à l’échelle du pays fera en sorte que les Canadiens, où qu’ils habitent, seront mieux protégés contre cette terrible maladie.