À la fin de l’année 2003, Haïti était une nation qui luttait pour se sortir de deux siècles de dictatures brutales et de désastre écologique. Haïti a pourtant réussi à deux reprises à élire deux gouvernements de façon démocratique. On lui a refusé une troisième chance en raison de l’interférence internationale et d’un violent coup d’État.
Et puis en janvier 2010, un séisme d’une ampleur catastrophique frappait la petite île en faisant 200 000 victimes et en laissant dans la rue 1,3 million de personnes. Ceux qui ont survécu font encore aujourd’hui face à des pénuries d’eau, d’hébergement et de nourriture en plus de se battre contre une épidémie de choléra qui s’est abattue sur l’île à l’automne 2010. Haïti a besoin du Canada plus que jamais.
Les députés verts :
- Élargiront l’aide à long terme à Haïti pour l’aider à se reconstruire à la suite du séisme de 2010 et des crises sanitaires qui ont suivi.
- Demanderont une enquête approfondie et indépendante sur le rôle du Canada à la suite de la chute du gouvernement démocratiquement élu à Haïti en février 2004 et sur son rôle de soutien envers un gouvernement non élu coupable de violations des droits de la personne.
- Soutiendront les projets de reforestation écologiques qui s’attaquent à la restauration des forêts et aux cultures commercialement viables d’arbres qui ont une valeur monétaire supérieure pour leur rendement de culture que pour le bois, en plus de poursuivre le développement ou le soutien au développement d’autres sources d’énergie comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire qui peuvent graduellement éliminer le recours au bois pour la cuisson des aliments tout en réduisant les besoins d’importation en pétrole et en gaz.
- Fourniront des fonds pour soutenir à long terme et permettre l’expansion du ministère haïtien de l’Environnement, qui permettrait la formation de garde-forestiers et d’agents de surveillance, d’application des lois environnementales et de protection des forêts contre l’activité humaine.
- Feront pression pour une résolution rapide des différends concernant les titres fonciers qui empêchent actuellement la reconstruction de logement permanent et d’infrastructure. Si nécessaire, feront pression pour une approche internationale de règlements des revendications territoriales pour résoudre la question rapidement.
- Continueront à soutenir le gouvernement haïtien pour une réduction internationale ou bilatérale de la dette ou son annulation.