Les conservateurs n’ont rien à voir avec la baisse des émissions

La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May faisait remarquer aujourd’hui que les Sommaires sur les émissions de polluants atmosphériques de 2011 et tendances historiques compilés par Environnement Canada à partirdes renseignements déclarés à l’Inventaire national des rejets de polluants (NPRI) étaient loin de permettre aux conservateurs de se vanter d’avoir mené une lutte pour contrer les changements climatiques.

« Ce rapport n’a pas rien à voir avec la crise climatique et est bien loin de la consécration brandie par les conservateurs avec leurs politiques antienvironnementales des six dernières années. », a dit Mme May.

« Il y a deux semaines, Scott Vaughan, notre très respecté Commissaire à l’environnement et au développement durable, mentionnait que le NPRI ne comptabilisait pas les émissions issues de l’exploration et de la mise en valeur des ressources pétrolières et gazières. Alors, dites-moi comment M. Kent et les autres pourraient bien prétendre que le rapport justifie leurs politiques d’exploitation agressives? »

En outre, le rapport ne contient aucune donnée sur les émissions issues des centaines de milliers de projets de fracturation hydraulique – les gaz de schiste – lancés d’un bout à l’autre du pays. « Non seulement les Canadiens se font-ils mentir à propos des produits chimiques toxiques utilisés dans ce processus, mais nous n’avons pas les moyens de connaître l’ampleur des conséquences de la fracturation hydraulique sur notre environnement et notre climat », a ajouté Mme May.

Les conservateurs voudraient également s’attribuer tout le mérite pour la baisse des taux de plomb, de mercure et de cadmium, mais cela n’a rien à voir avec des changements récents aux politiques fédérales.