Elizabeth May : Monsieur le Président, je me demande si le député néglige la preuve qui a été présentée par les urgentologues du Canada, qui ont établi, en s’appuyant sur des données strictement empiriques, un lien entre le moment où le registre des armes d’épaule est entré en vigueur et la diminution des suicides commis avec de telles armes? Cela me semble une preuve très convaincante quand elle vient des urgentologues eux-mêmes.
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Le député nous dirait-il ce qu’il en pense?
David Sweet : Monsieur le Président, je crois comprendre qu’un urgentologue a comparu devant le comité. Aucune preuve péremptoire n’a été présentée au comité quant à l’augmentation ou à la diminution des accidents depuis la mise en place du registre des armes à feu. Je crois avoir dit clairement, au cours de mon allocution, qu’il n’existe pas de faits précis, ni, à vrai dire, de données empiriques indiquant que le registre des armes d’épaule a contribué à la sécurité des Canadiens.
Je faisais partie du Comité des comptes publics en 2006 lorsque la vérificatrice générale a présenté son rapport. Elle a dit que l’exactitude des données était telle qu’elle pouvait en fait mettre les gens en danger. Ce que j’ai entendu de mon collègue aujourd’hui, c’est que 4 400 armes à feu ont été volées et enregistrées de nouveau.