Elizabeth May : Monsieur le Président, je lance une invitation à mon collègue de Fort McMurray—Athabasca pour qu’il vienne visiter le Sud de l’île de Vancouver. Il pourra constater qu’on n’y trouve pas que des grandes villes et que bien des habitants de l’endroit s’adonnent à la chasse. Je suis certaine qu’il passerait un bon moment s’il venait nous voir.
Mais en attendant, a-t-il remarqué qu’on a utilisé le registre des armes d’épaule lors d’un autre incident récent? J’ai parlé dans ma réponse au député d’Esquimalt—Juan de Fuca du fait que le registre a été utilisé cette semaine pour résoudre un crime à Saanich. La police s’est aussi servie du registre il y a seulement 11 jours pour résoudre un autre crime dans la région de Sudbury.
En dépit des témoignages de certaines personnes ici et là, dont les conservateurs ont fait grand cas, le registre des armes d’épaule s’avère généralement utile pour résoudre des crimes, selon les services policiers et en particulier l’Association canadienne des chefs de police. C’est aussi ce que confirment ces incidents récents. Vers quoi se tournera la police une fois le registre aboli?
Brian Jean : Monsieur le Président, qu’en est-il des policiers? Ce serait bien si la députée du Parti vert et les députés néo-démocrates appuyaient le gouvernement quand nous investissons de l’argent dans les policiers de première ligne, puisque ce sont eux qui résolvent les crimes.
Il est ridicule de dire qu’un système informatique utilisé par certains es policiers sera toujours exact ou qu’il gardera les policiers ou les Canadiens en sécurité. Il n’est pas tenu à jour. Il est impossible de retrouver la trace des armes à feu.
On a beau lancer des chiffres en l’air pour tenter de prouver l’utilité du registre, son efficacité ne vaut pas deux milliards de dollars. Cette somme pourrait permettre de former un grand nombre de policiers de première ligne pour patrouiller les rues et veiller à la protection des Canadiens car, en fin de compte, c’est l’objectif visé.
Le NPD et les députés de l’opposition ne cessent de voter contre ces policiers de première ligne. C’est pourquoi ces derniers appuient le gouvernement conservateur.