Loi sur l’abolition du registre des armes d’épaule (G)

Elizabeth May : Monsieur le Président, je souhaite préciser au député de Stormont—Dundas—South Glengarry qu’il y a une raison qui justifie une exemption dans cette mesure législative. Il est exceptionnel que l’on exige la destruction des données. On pourrait abolir le registre. Personne ne le mettrait plus à jour. Il ne servirait plus à rien. Il serait aboli, mais les données seraient conservées dans les archives pour les recherches des sociologues.

Les archives du gouvernement du Canada regorgent de renseignements de systèmes tombés en désuétude. L’information demeure disponible pour la recherche. Je trouve inquiétant qu’il soit si difficile de faire comprendre ce point important.

Guy Lauzon : Monsieur le Président, nous savons qu’en vérité, les données sont totalement inutiles. Des policiers me l’ont dit. Il s’agit des policiers qui ont placé mes affiches sur leurs terrains et ceux d’autres résidants. Ils m’ont dit que l’information est totalement erronée et qu’elle n’est pas fiable.

Pourquoi voudrait-on conserver de l’information qui est parfaitement inutile et trop coûteuse?