Elizabeth May : sein de la GRC. Ces changements sont les bienvenus. Je pense non seulement aux écarts de conduite individuels qui sont exposés trop tard ou qui sont parfois camouflés, mais aussi à certaines situations très médiatisées, par exemple le fait que Paul Kennedy, qui dirigeait alors la Commission des plaintes du public contre la GRC, n’a pas pu mener d’enquête publique sur cette organisation, car il n’avait pas les pouvoirs d’assignation nécessaires. Ainsi, l’ancien commissaire Zaccardelli a refusé de témoigner et d’expliquer pourquoi il a publié un communiqué dans lequel il nommait un député qui n’avait rien à voir dans tout cela. Il fallait faire la lumière sur cette situation puisqu’elle a eu des répercussions sur une élection. Or, cela n’a pas pu être fait, car la Commission des plaintes du public contre la GRC n’a pas de pouvoirs d’assignation.
J’aimerais demander à mon collègue s’il a l’intention de se joindre à moi et d’exhorter le comité de convoquer l’ancien président de la Commission des plaintes du public contre la GRC, Paul Kennedy, afin qu’il nous apporte son expertise et nous dise si cela est suffisant ou s’il faut apporter d’autres améliorations à la mesure législative proposée.
Kevin Lamoureux : Monsieur le Président, pendant mon intervention, j’ai essayé de faire ressortir la présentation de la mesure législative, suite aux conclusions d’un commissaire de la GRC, nous donne la possibilité d’intervenir. Si le gouvernement souhaite vraiment améliorer le système, le mieux qu’il pourrait faire serait d’aborder cette question au comité, en gardant l’esprit ouvert, de façon à ce que des amendements puissent être présentés, à l’étape de l’étude en comité, ou peut-être à l’étape de la troisième lecture. Ce serait le moment de s’attarder aux amendements proposés et d’écouter ce que les gens ont à dire sur le sujet. On proposera probablement plusieurs amendements visant à améliorer la mesure législative.
Je n’ai aucun réticence à tenir compte des bonnes idées ou à écouter un député nous dire pourquoi la mesure devrait être adoptée, puis à voter en conséquence. C’est de cette façon que le caucus libéral a abordé les choses par le passé et qu’il continuera de les aborder à l’avenir. Somme toute, nous voulons avoir le meilleur service de police du monde et continuer de le présenter sous un jour favorable.