Le Parti vert du Canada demande le rétablissement du financement de Santé Canada pour l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC).
« Ces compressions représentent un véritable coup dur pour un organisme important, dont la population a cruellement besoin. Éliminer le financement de l’AFAC va à l’encontre des déclarations des ministres conservateurs, qui affirmaient s’inquiéter du taux alarmant de suicides, de problèmes de santé mentale et de problèmes de santé en général dans les réserves des Premières Nations », a dénoncé la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May.
« L’AFAC répond à un besoin vital en faisant la promotion du bien-être des femmes des Premières Nations et métis dans l’ensemble du Canada. Avec l’état de crise dans lequel se retrouvent nos réserves des Premières Nations, le gouvernement fédéral devrait plutôt engager davantage de ressources, pas moins », a déploré la porte-parole des verts pour les affaires autochtones, Lorraine Rekmans.
Santé Canada vient d’annoncer sa décision d’éliminer la totalité des budgets de l’AFAC. Ainsi, tous les programmes destinés à venir en aide aux enfants et aux jeunes, y compris les programmes de prévention du suicide, sont condamnés à disparaître. Les programmes axés sur le diabète et le VIH seront également éliminés. Ces compressions budgétaires sont soudaines et inattendues pour cet organisme national qui vient en aide aux femmes autochtones depuis 1974.
« Le but de l’AFAC est de mettre toutes les femmes autochtones du Canada sur un pied d’égalité. Les programmes de santé, notamment les programmes de santé mentale pour les jeunes, sont au cœur de la stratégie pour atteindre cet objectif. Cette retombée inattendue du budget Harper, truffé de compressions en mal d’inspiration, aura un impact majeur sur nos Premières Nations », a prévenu Rekmans.