Le Parti vert du Canada condamne l’intention du gouvernement de l’Afghanistan de réintroduire la lapidation pour punir l’adultère

Le Parti vert du Canada condamne sans équivoque l’intention du gouvernement de l’Afghanistan de réinstaurer la pratique des Talibans de punir l’adultère par lapidation publique et exhorte la communauté internationale à faire pression pour une réforme des droits de la personne dans ce pays.

Lors d’un point de presse de plusieurs partis politiques, hier, en appui à la Campagne des roses de YWCA Canada pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, la chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, a lancé un appel en faveur d’une action gouvernementale plus musclée pour traiter cet enjeu très important sur les droits de la personne, en sol canadien et à l’échelle internationale.

Mme May a par la suite critiqué directement les changements proposés au Code pénal de l’Afghanistan. Selon une ébauche du document rendu public aujourd’hui, le code actuel serait modifié pour faire en sorte que « les hommes et les femmes qui commettent l’adultère soient punis selon les circonstances avec l’un des moyens suivants : coups de fouet, lapidation [jusqu’à la mort]. »

« Cette politique ignoble nous indique les défis immenses auxquels fait face l’Afghanistan. Malheureusement, malgré de récentes avancées en éducation, les femmes afghanes demeurent marginalisées dans leur propre société, a expliqué la chef du Parti vert. « Notre gouvernement doit dénoncer publiquement ces graves violations des droits de la personne. »