Elizabeth May : Monsieur le Président, je remercie mon collègue de Bonavista—Gander—Grand Falls—Windsor de nous éclairer sur les expressions météorologiques terre-neuviennes.
J’aimerais demander au député son avis, en qualité de météorologue, à savoir s’il ne serait pas sensé, lorsque le mauzy s’abat, de nous employer à faire toute la lumière.
Dans ce dossier, il nous faut l’éclairage d’une enquête pour mettre en lumière ce que nous voulons tous savoir, autrement dit, ce qui a bien pu se passer dans le Cabinet du premier ministre. Que savait le premier ministre? Quelles compétences ou informations M. Duffy détient-il pour nécessiter les vastes machinations du Cabinet du premier ministre, de mèche avec les sénateurs conservateurs, pour mettre en oeuvre une vaste tromperie, pour parler comme le premier ministre? La question qui est encore sans réponse est la suivante. Qui était au courant de cette machination et qui l’a orchestrée?
Il est clair qu’il nous faut l’éclairage d’une enquête exhaustive pour le savoir. Pourquoi le premier ministre lui-même n’en exige-t-il pas une?
Scott Simms : Monsieur le Président, il n’y a rien comme la lumière pour mettre les choses au clair. Je félicite la députée pour ce qu’elle a fait plus tôt, comme nous, relativement à la divulgation proactive et ce genre de choses que le mauvais temps fait oublier.
Je ne suis pas un vrai météorologue, mais j’en ai déjà incarné un à la télévision.
Le mauzy observé à Terre-Neuve-et-Labrador finit toujours par se lever et le soleil par briller; ce n’est qu’une question de temps. Nous finirons par avoir des réponses plus justes, ou du moins nous l’espérons, et c’est là l’objet de ce débat.