Elizabeth May : Monsieur le Président, permettez-moi de faire une parenthèse afin d’expliquer que l’opposition, bien qu’elle soit favorable au financement des infrastructures, se trouve obligée de voter contre ce financement lorsqu’il fait partie d’un seul budget qui comprend des mesures visant, entre autres, à réduire l’accessibilité à l’assurance-emploi et à affaiblir la réglementation environnementale.
Je me réjouis cependant que l’actuel Conseil privé conservateur ait rendu permanent le Fonds de la taxe sur l’essence. La Fédération canadienne des municipalités s’en réjouit également, bien qu’elle reconnaisse aussi que le déficit en matière d’infrastructure s’élève à des dizaines de milliards de dollars. Le montant d’argent actuellement utilisé à cette fin est nettement insuffisant pour protéger les vies, entretenir les ponts et se préparer à la menace grandissante que posent les désastres naturels, qui balaieront nos ponceaux et nos routes, ce qui crée une nouvelle menace pour nos infrastructures, notamment nos aqueducs.
Le député est-il prêt à revenir sur sa décision de s’opposer à la motion?
Joe Daniel: Monsieur le Président, ma réponse est simple: non. Je ne changerai pas d’avis concernant cette motion.
Il serait intéressant de connaître les raisons qui ont poussé ma collègue de l’autre côté de la Chambre à voter contre les « propositions vertes » qui ont été présentées et pourquoi elle s’est opposée également à celles concernant les infrastructures.