Elizabeth May : Monsieur le Président, il a été question plus tôt aujourd’hui d’un rapport qui a été déposé par un envoyé spécial chargé de se pencher sur les projets énergétiques sur la côte Ouest. Voici ce qu’on peut lire au début du rapport:
Les collectivités autochtones possèdent des droits protégés par la Constitution. Selon la loi, il faut, lors de l’élaboration d’un projet, tenir compte des répercussions éventuelles sur ces droits.
Vu que les manifestations contre la fracturation sont sources de tensions croissantes au Nouveau-Brunswick, le premier ministre reconnaît-il que la Constitution l’oblige à consulter de façon exhaustive les Mi’kmaq d’Elsipogtog avant que toute fracturation soit effectuée sur leurs terres non cédées?
Stephen Harper : Monsieur le Président, nous reconnaissons bien entendu nos obligations constitutionnelles. Voilà pourquoi nous menons des consultations auprès des Autochtones dans le cadre de nos initiatives visant l’exploitation responsable des ressources.
Plus précisément, j’ai demandé la production du rapport qui a été déposé aujourd’hui justement pour veiller à ce que les peuples autochtones soient adéquatement consultés, mais aussi pour qu’ils participent pleinement aux projets d’exploitation des ressources qui sont menés près de leur communauté et pour qu’ils en tirent profit.
Il s’agit d’une occasion unique pour tous les Canadiens, y compris les Autochtones