La surveillance de la couche d’ozone

Elizabeth May : Monsieur le Président, je suis mois aussi bien contente de pouvoir échanger ce soir avec mon amie la secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement. Je crains cependant que sa réponse soit à côté de la plaque.

Nous savons aujourd’hui que le sous-ministre adjoint d’Environnement Canada a confirmé que nous allions surveiller moins activement l’ozone. Les appareils du réseau Brewer et les ozonosondes ne mesurent pas la même chose. Et nous avons absolument besoin des deux. Les appareils du réseau Brewer ne fonctionnent que de jour, alors aussi bien dire qu’ils ne servent à rien dans l’Arctique l’hiver, puisqu’il y fait constamment nuit. De leur côté, les ozonosondes mesurent l’ozone présent dans toutes les couches de l’atmosphère, de jour comme de nuit. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre aucun de ces deux types d’appareils. Impossible de les rationaliser et de les optimiser, et rien ne sert de prétendre qu’on les remplacera par une nouvelle technologie. Les deux systèmes doivent être maintenus, et c’est loin d’être acquis, car le responsable des ozonosondes vient de recevoir cet avis-ci.

Michelle Rempel : Monsieur le Président, pour que ce soit parfaitement clair, l’environnement reste l’une des principales priorités du gouvernement, même en cette période de restriction budgétaire. Environnement Canada continuera à mesurer l’ozone et maintiendra son bilan reluisant dans ce domaine.