Elizabeth May : Monsieur le Président, contrairement à ce que dit un rapport trompeur sur le site Web d’Environnement Canada qui se fonde sur les émissions par habitant, les délégués ont tous entendu, à Doha, que les émissions de gaz à effet de serre du Canada ont encore augmenté. Les scientifiques sont de plus en plus clairs: les conséquences de la crise climatique, notamment la fonte des glaces de l’Arctique, le dégel du pergélisol et l’élévation du niveau de la mer, se font sentir plus vite que prévu et ils sont plus graves qu’on ne s’y attendait.
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Compte tenu que tous ces effets se produisent plus vite que prévu, à quand remonte la dernière séance d’information qu’a reçue le premier ministre sur les aspects scientifiques de la crise et qui l’a renseigné?
Le très hon. Stephen Harper : Monsieur le Président, je suis très surpris que la chef du Parti vert me pose une telle question.
Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai annoncé au nom du gouvernement, en compagnie du ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, l’une des plus importantes initiatives en matière d’énergie verte de l’histoire du Canada, une initiative qui vient appuyer le projet du Bas-Churchill et les projets afférents, qui élimineront 4,5 mégatonnes d’émissions de gaz à effet de serre au pays.
Or, le Parti vert s’est opposé à cette initiative. De ce côté-ci de la Chambre, nous nous employons à protéger l’environnement, à garantir la sécurité de l’approvisionnement en énergie et à favoriser la prospérité…
Des voix : Oh, oh!