Rapport sur le meurtre de Chantel Moore ne correspond pas à l’histoire de l’officier

Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands)
2021-06-11 12:05 [p.8282]

Monsieur le Président, plus tôt cette semaine, le rapport sur le meurtre de Chantel Moore a été rendu public. Il y a quelque chose qui cloche. Il n’y avait aucun témoin. Il n’y a aucun enregistrement vidéo ou audio. Les preuves matérielles ne confirment pas vraiment la version du policier, qui a affirmé qu’il craignait pour sa vie lorsqu’une Autochtone de 26 ans, toute menue, s’est avancée vers lui avec un couteau. Le couteau n’a pas été retrouvé près du corps, mais sous une boîte. De plus, aucune empreinte digitale n’y a été relevée.

Le ministre des Services aux Autochtones peut-il rassurer la Chambre en lui disant que nous irons au fond des choses et que les vérifications de l’état de santé ne mèneront plus à la mort d’Autochtones?

Joël Lightbound (Louis-Hébert)
2021-06-11 12:06 [p.8282]

Monsieur le Président, d’abord et avant tout, nos pensées accompagnent la famille et les amis de Chantel Moore en cette période difficile.

À la suite du décès tragique de Mme Moore, qui impliquait les services de police municipaux d’Edmundston, le ministre a parlé avec le chef régional du Nouveau-Brunswick et la présidente du Conseil tribal des Nuu-chah-nulth pour discuter des vérifications de l’état de santé et des différents rôles des policiers dans nos communautés.

Dans de telles situations, il est essentiel de mener une enquête rapide, transparente et indépendante afin de fournir les réponses aux nombreuses questions difficiles, mais importantes que les gens se posent. Même si les questions à propos de l’enquête et de ses conclusions doivent être adressées à la province, nous continuons notre important travail, c’est-à-dire moderniser les structures policières, mettre à jour les normes en matière de recours à la force et établir une surveillance accrue des forces de l’ordre.