Violence faite aux femmes autochtones

Elizabeth May : Monsieur le Président, lorsque ma collègue a pris la parole, j’espérais qu’elle mentionne l’une des mesures positives qui ont été prises récemment, c’est-à-dire la création d’une banque de données génétiques qui était prévue dans la Loi de Lindsey, nommée ainsi en l’honneur de la fille de Judy Peterson, Lindsey, aujourd’hui disparue. Bien qu’une loi ait été proposée pour créer une banque de données génétiques, elle n’est pas encore en vigueur. Il n’y a pas de loi comme telle, mais le budget de 2014 prévoit bel et bien un engagement d’investir 8 millions de dollars. Cependant, ces dépenses ne sont pas prévues avant 2017.

Dans le dossier des femmes autochtones disparues ou assassinées, la mise en place d’une banque de données génétiques permettant à la GRC de comparer l’ADN recueilli sur le lieu d’un crime avec celui de personnes disparues serait très utile pour retracer les assassins et répondre à certaines questions.

Je me demande si ma collègue sait dans quelle mesure il serait possible d’accélérer la mise en place d’une banque de données génétiques et d’appliquer la Loi de Lindsey avant 2017.

Lois Brown : Monsieur le Président, j’aimerais simplement citer le sommaire du plan d’action:

Outre l’investissement de 25 millions de dollars qu’il fera entre 2015 et 2020 à l’appui de ces activités, le gouvernement du Canada agira pour protéger les femmes et les filles autochtones […]

Le plan parle d’abord de financer les refuges et les activités de prévention de la violence familiale. Comme deuxième mesure, le plan propose:

la création du Répertoire de données génétiques sur les personnes disparues pour aider les membres de la famille des personnes disparues à tourner la page, à raison de 8,1 millions de dollars sur cinq ans, puis de 1,3 million de dollars par an.

Nous nous attaquons à ces problèmes. Nous voulons commencer à agir dans ce dossier, car le temps presse.