L’amiante

Elizabeth May : Monsieur le Président, je veux partager avec tous les députés un extrait d’un journal international au sujet d’un évènement survenu hier, à Genève.

À mesure que les opposants à l’ajout à la liste du chrysotile se faisaient rares, l’éléphant ne trouvait plus d’endroit où se cacher. Les esprits se sont échaudés quand le Canada a confirmé qu’il n’adhérerait pas à l’opinion générale sur l’ajout du chrysotile à la liste.

Quand, pour l’amour du ciel, le gouvernement changera-t-il d’idée? Je vous le demande au nom de votre ami Chuck Strahl. Il reste 24 heures. Revenez sur votre position.

L’hon. Christian Paradis : Monsieur le Président, depuis plus de 30 ans, le gouvernement du Canada prône une utilisation sécuritaire du chrysotile, qui peut être utilisé de façon sécuritaire dans un environnement contrôlé. D’ailleurs, aujourd’hui même, l’International Trade Union Movement for Chrysotile, qui représente des centaines de milliers de travailleurs, a donné son appui à cette position parce que selon lui, le chrysotile peut être utilisé de façon sécuritaire. C’est la position qui est reflétée à la convention.