Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands)
2021-05-14 10:17 [p.7231]
Madame la Présidente, je suis déchirée dans ce débat. Je vais être très franche avec le ministre. Il est rare que je sois aussi indécise. J’appuie pleinement la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, mais le processus qui nous a conduits jusqu’ici a engendré une division dans les communautés autochtones, parmi les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Je ne sais pas comment voter ni ce qui serait le mieux. Ce n’est pas du tout clair pour moi, mais il est évident que nous ne pouvons pas attendre plus longtemps pour prendre les mesures nécessaires à la réconciliation.
Il y a un certain nombre d’analystes proéminents spécialistes des politiques relatives aux Premières Nations et de juristes des deux côtés de la barrière. Il y a aussi des Premières Nations qui disent ne pas avoir été consultées dans l’élaboration du projet de loi C-15. Il est donc vraiment important que nous entendions les différents points de vue et j’aimerais demander au ministre s’il ne regrette pas qu’il y ait…
Hon. David Lametti (LaSalle—Émard—Verdun)
2021-05-14 10:18 [p.7231]
Madame la Présidente, la députée dit vrai: on la voit rarement sans une opinion ferme sur un sujet donné. J’apprécie toujours ses opinions et je prends sa question très au sérieux.
En effet, dans un contexte de gouvernement minoritaire, nous avons mené des consultations, dans une variété de formats, auprès du plus grand nombre possible de groupes de dirigeants autochtones. Comme je l’ai mentionné, ces consultations ont façonné le projet de loi initial de Romeo Saganash avant son dépôt. Nous avons poursuivi les consultations et elles ont mené à des amendements du projet de loi en comité. Je promets à la députée que je vais continuer à consulter autant de groupes de dirigeants autochtones que possible, en particulier durant l’élaboration d’un futur plan d’action.
Je tiens à lui signaler qu’après l’adoption d’une série d’amendements en comité, bien qu’il y a encore des opinions divergentes, les dirigeants autochtones semblent de plus en plus favorables au projet de loi.