Que cette Chambre reconnaisse que l’économie canadienne est confrontée à des risques et à une incertitude sans précédent et que plusieurs régions et industries à travers le Canada ont déjà souffert en raison des pertes d’emplois significatives des dernières années; exhorte tous les paliers de gouvernement à travailler ensemble afin d’édifier une économie canadienne équilibrée et digne du 21e siècle; insiste pour que le premier ministre du Canada rencontre ses homologues à Halifax au mois de novembre lors du sommet économique national organisé par le Conseil de la fédération.
Elizabeth May : Monsieur le Président, j’aimerais demander au chef de l’opposition officielle si, à la lumière de sa comparaison entre les déficits commerciaux et écologiques, il croit qu’il faudrait en fait faire quelque chose au sujet des changements climatiques plutôt que de se lancer des accusations de part et d’autre de l’allée centrale.
Le gouvernement libéral précédent disposait d’un plan qui aurait permis de réduire les émissions. Il aurait…
Des voix : Oh, oh!
Elizabeth May : Je m’excuse, monsieur le Président, mais on ne peut pas m’entendre.
L’hon. Thomas Mulcair : En fait, monsieur le Président, le gouvernement dont je faisais partie à Québec disposait d’un plan de réduction des gaz à effet de serre. C’est pourquoi nous avons réduit ces émissions.
J’ai participé à la conférence de Montréal sur le Protocole de Kyoto. Je peux dire à ma collègue que le Parti libéral n’a jamais fait quoi que ce soit. C’est pourquoi il avait le pire bilan au monde.
Je me souviens que, pendant cette conférence, le ministre libéral, qui est par la suite devenu chef de ce parti, a soudainement déclaré avoir un plan, mais personne n’a été en mesure de le voir. Lorsque le mandat des libéraux a pris fin, après 13 ans, ils n’avaient rien fait au sujet du réchauffement de la planète, et leur bilan était en fait le pire au monde.