La thérapie de conversion n’est pas une thérapie

Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands)
2021-05-31 12:51 [p.7606]

Madame la Présidente, je tiens à remercier le député d’Esquimalt—Saanich—Sooke de défendre ainsi les droits des personnes LGBTQ+ et bispirituelles. Je suis horrifiée par la violence qu’il subit parce qu’il défend les droits des transgenres.

J’ai un seul problème avec le projet de loi C-6: pourquoi qualifions-nous de thérapie ce qui est de toute évidence une torture? N’est-il pas temps de cesser d’appeler les pensionnats des écoles et de dire ce qu’ils étaient vraiment? N’est-il pas temps de parler de violence et de torture, au lieu de thérapies de conversion?

Randall Garrison (Esquimalt—Saanich—Sooke)
2021-05-31 12:52 [p.7606]

Madame la Présidente, je suis tout à fait d’accord avec la députée. Je la remercie, car mon temps d’intervention est écoulé, de faire le parallèle avec ce qui est arrivé dans les pensionnats. Je partage, évidemment, son sentiment d’horreur et je pense comme elle que nous devons agir résolument après la découverte faite à Kamloops dont la nouvelle nous est parvenue cette semaine.

Toutes les études professionnelles montrent que les thérapies de conversion entraînent des dépressions, des actes d’automutilation, des tentatives de suicide et de nombreux décès par suicide. Cette pratique ne s’appuie sur aucune donnée scientifique. Il n’y a donc aucune raison de continuer de parler de thérapie et d’autant plus de raisons de les interdire.