Monsieur le président, il ne fait aucun doute que la liberté religieuse est un droit de la personne: le droit d’avoir la foi et de la pratiquer ensemble avec d’autres personnes de la même foi ou encore le droit de ne pas avoir la foi. C’est un droit fondamental et l’oppression des coptes en Égypte suscite une vive préoccupation parmi les Canadiens.
J’aimerais poser une question au ministre à propos des autres groupes religieux qui sont maltraités, comme les baha’is en Iran et les moines tibétains qui sont de plus en plus nombreux, dans leur désespoir, à s’immoler. Dans le contexte du présent débat, que peut faire le Canada à part créer un bureau?
J’avoue demeurer sceptique à l’égard de la création du bureau. Tous nos efforts diplomatiques devraient s’inscrire dans le cadre des droits de la personne au lieu d’être isolés dans un petit bureau.
L’hon. Julian Fantino: Monsieur le président, je remercie la députée d’avoir présenté un tableau global de ce grave problème de violation des droits de la personne.
À la première réunion du nouveau bureau de la liberté de religion dont nous avons parlé plus tôt, une centaine de religions différentes étaient représentées. Les minorités religieuses semblent beaucoup s’intéresser à ce bureau qui, je crois, saura traiter ces questions d’une façon très efficace à un niveau international.
J’ai bien pris note de l’argument de la députée. Il y a dans le monde de nombreuses religions et minorités qui sont privées de leurs droits et soumises à la discrimination. Je pense que ce bureau constitue un moyen efficace de faire des progrès en commun.