Loi no 2 sur le plan d’action économique de 2013 (le projet do loi C-4)

Elizabeth May : Monsieur le Président, cette proposition m’intéresse. Je suis heureuse de pouvoir poser directement une question au député de la circonscription où se trouve la Réserve fédérale de charbon.

Je crois que bien des gens ont été soulagés d’apprendre que le gouvernement fédéral prêtait attention à la sensibilité écologique de ces terres lorsqu’il a annoncé, cet automne, que la Réserve fédérale de charbon ne serait pas intégralement mise en vente. Ceux qui y ont prêté attention doivent savoir qu’il s’agit d’une région transfrontalière tout à fait unique sur le plan écologique. Les Nations Unies ont même dit qu’il était essentiel de limiter les activités minières dans la région, à cause des menaces qu’elles font peser sur les eaux du Parc international de la paix Waterton-Glacier, qui reste, à ce jour, le plus long couloir faunique du continent.

J’aimerais poser au député la question suivante: sur les 20 000 hectares de la Réserve fédérale de charbon, quelle superficie le gouvernement fédéral a-t-il réservée pour en assurer l’intégrité écologique, plutôt que de la vendre à des sociétés qui exploitent du charbon destiné à la métallurgie?

David Wilks : Monsieur le Président, une partie de ce qu’on appelle la parcelle 82 a été subdivisée et toute exploitation minière y est interdite. La partie qui se trouve dans le bassin versant de la rivière Elk sera ouverte à l’exploitation minière; la partie qui se trouve dans le bassin versant de la rivière Flathead sera protégée de toute exploitation minière. La parcelle 73, qui se trouve au nord de la parcelle 82, fera l’objet d’un appel d’offres.

La députée a sollicité une réponse intéressante. Il est important de faire comprendre aux Canadiens qu’il s’agit là d’une partie remarquable du pays, où l’industrie lourde travaille dans un parfait respect de l’environnement. Nous avons appris à jouer correctement dans le bac à sable. On trouve là les meilleures zones écologiques de toute l’Amérique du Nord, et nous y travaillons côte à côte avec l’industrie lourde. Dans les dossiers de ce genre, comme l’a dit la députée de Saanich—Gulf Islands, nous reconnaissons qu’il y a certains secteurs qu’on ne doit pas toucher. C’est ce que nous avons compris dans le cas de la vallée de l’Elk, et nous en sommes très fiers.