L’éducation pour enfants autochtones (A)

Que, de l’avis de la Chambre, le gouvernement devrait réaliser le rêve de Shannen en: a) déclarant que tous les enfants autochtones ont droit à une éducation de qualité supérieure qui tient compte de leur culture; b) s’engageant à fournir toute l’aide financière et stratégique nécessaire pour soutenir les systèmes d’éducation des Premières Nations; c) fournissant un financement qui placera les écoles situées dans les réserves sur un pied d’égalité avec les écoles provinciales qui ne sont pas situées dans les réserves; d) établissant des procédures transparentes pour la construction, le fonctionnement, l’entretien et le remplacement des écoles; e) travaillant en collaboration avec les leaders des Premières Nations dans le but d’établir des normes équitables et des formules pour calculer la taille des classes et pour financer les ressources pédagogiques, le salaire du personnel, les services d’éducation spécialisée et l’éducation en langue autochtone; f) mettant en œuvre des politiques pour faire en sorte que le système d’éducation des Premières Nations soit de qualité égale aux systèmes d’éducation provinciaux.

Elizabeth May : Madame la Présidente, je veux être claire, je voterai en faveur de la motion. Le traitement réservé aux enfants dans les communautés autochtones est scandaleux. Ces enfants ont droit à une éducation adéquate.

Ma question pour la députée de St. Paul’s est aussi directe que brève. Selon elle, que faudrait-il faire pour se libérer une fois pour toutes de ce honteux héritage?

L’hon. Carolyn Bennett : Madame la Présidente, il est formidable de voir à l’oeuvre Cindy Blackstock de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations et les responsables de la campagne « Le rêve de Shannen » — qui est si clairement formulé — parce que l’on constate qu’il s’agit d’une démarche mûrement réfléchie. Nous devons les écouter, leur fournir les ressources appropriées puis, de concert avec les Premières nations sur le terrain, veiller à ce que les investissements et les résultats fassent l’objet de réévaluations ponctuelles. S’il faut investir davantage d’argent pour que les choses bougent enfin, nous devons alors nous engager à le faire grâce à un financement stable et prévisible qui permettrait aux Premières nations d’effectuer une planification semblable à celle que font les autres collectivités au Canada.