Loi visant à accroître la responsabilité de la Gendarmerie royale du Canada (Projet de loi C-42)

Elizabeth May:  Monsieur le Président, je veux aussi remercier mon collègue de son allocution.

Je suis d’accord avec tous les points qu’il a soulevés. Nous avons clairement besoin de plus de transparence au sein de la GRC, particulièrement en raison du témoignage de M. Kennedy, ancien président de la Commission des plaintes du public contre la GRC.

Selon mon collègue, pourquoi s’oppose-t-on à ces amendements très importants et très sages, qui ont même été soulignés par des experts?

Jamie Nicholls: Monsieur le Président, ma collègue de Saanich—Gulf Islands soulève un excellent point.

Les amendements que nous avons proposés étaient raisonnables. On a été élus à la Chambre en 2011 pour travailler ensemble. C’est la promesse que nous avons faite aux Canadiens.

Lorsqu’on a entendu en comité le témoignage d’experts relativement à divers incidents survenus au sein de la GRC, tels que le cas de Robert Dziekanski ou d’autres incidents concernant le harcèlement sexuel, on aurait vraiment dû régler ce problème au sein de la GRC, car on avait la chance de le faire.

En réponse à la question de ma collègue, je dirais que si les conservateurs n’ont pas écouté nos suggestions raisonnables, appuyées par les experts, et s’ils n’ont pas voulu travailler à l’amélioration de leur propre projet de loi, c’est tout simplement parce qu’ils ont peur de faire preuve de faiblesse et d’apparaître comme des faibles s’ils acceptent nos suggestions.

Les Canadiens veulent que tous les députés travaillent ensemble à l’élaboration de projets de loi qui ont du sens, qui règlent des problèmes et qui font avancer le pays, plutôt que de jouer à des jeux partisans au sein des comités pour ne pas accepter les suggestions d’amendements.

Je ne m’explique pas pourquoi les conservateurs s’opposent tant aux suggestions raisonnables de l’opposition.