Stratégie nationale relative à la maladie de Lyme

Elizabeth May : Monsieur le Président, je remercie tous ceux qui ont appuyé mon projet de loi, et je les remercie du fond de mon coeur. Avec un esprit non partisan, nous pouvons en faire beaucoup ensemble.

Je tiens particulièrement à remercier la ministre de la Santé, qui a donné son appui au projet de loi, elle a partagé son avis et elle a fait preuve d’une compréhension hors de l’ordinaire. Je veux aussi remercier son équipe.

Je dois remercier la députée d’Honoré-Mercier, parce que, dans un esprit de non-partisanerie, elle a cédé la période qui lui était réservée aujourd’hui, le 11 juin, pour que le projet de loi, qui a reçu un si large appui à la Chambre, puisse franchir les étapes du rapport et de la troisième lecture et être renvoyé ensuite au Sénat. Je suis très reconnaissante à la sénatrice Janis Johnson, qui est prête à le présenter pour que nous puissions venir en aide aux gens qui en ont le plus besoin.

Tous les députés connaissent maintenant beaucoup mieux la menace que présente la maladie de Lyme. Le projet de loi ne résoudra pas tous les problèmes, mais il nous fera faire de grands progrès. Tant de députés ont parlé avec passion dans cette enceinte de l’importance que revêt ce projet de loi. Je veux remercier tout particulièrement des députés des deux côtés de la Chambre. Le député de South Shore—St. Margaret’s a présenté un exposé passionné sur les difficultés que pose le diagnostic de cette maladie et sur ce qui se passe en Nouvelle-Écosse. Mon ami, le député de Victoria, a parlé de notre ami qui vit dans sa circonscription mais qui travaille avec moi, Chris Powell, et de sa fille Nicole Bottles, qui a témoigné devant le comité.

La députée de St. Paul’s m’a fait profiter de son temps au comité pour que je puisse poser des questions, ce que je n’aurais pas pu faire autrement. J’ai fait l’objet de tant de gentillesse. Chose inhabituelle pour un projet de loi d’initiative parlementaire: ma mesure législative a été appuyée au départ par le député de Thunder Bay—Superior-Nord, du Parti vert, et appuyé à l’étape suivante par le député d’Oakville, un conservateur, qui a lui-même pris position sur une question importante abordée dans le projet de loi C-17, que nous pourrons, je l’espère, adopter rapidement, la Loi de Vanessa. Aujourd’hui, je suis honorée que la porte-parole de l’opposition officielle pour la santé, la députée de Vancouver-Est, soit ma comotionnaire.

Je veux également remercier la secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé pour son aide. Je vais oublier des gens en continuant de remercier chacun comme cela. Le député de Sault Ste. Marie m’a déjà offert son aide et son appui. Tout le monde des deux côtés de la Chambre, y compris la porte-parole du Parti libéral pour la santé, a fait montre d’un désir sans faille d’aider à faire adopter ce projet de loi, de procéder aux amendements et à l’étude article par article en comité. Le projet de loi est maintenant considéré comme un cadre fédéral relatif à la maladie de Lyme. Il a l’appui, comme je l’ai dit, de Santé Canada.

Je vais faire part à la Chambre de choses que je ne savais pas lorsque j’ai présenté le projet de loi en première lecture, il y a presque deux ans de cela. L’Agence de la santé publique du gouvernement du Canada a témoigné devant le comité de la santé et déclaré que cette maladie est l’une des maladies infectieuses qui connaît la plus forte croissance au Canada. Selon les données dont elle dispose, l’Agence de la santé publique estime que d’ici 2020, le Canada pourrait être aux prises avec 10 000 nouveaux cas de maladie de Lyme chaque année.

Chacune des mesures que nous prenons en 2014 pour mettre en place des approches nationales efficaces sur le plan fédéral, provincial et territorial afin de mieux faire connaître la maladie et mieux la prévenir revêt une importance cruciale, car les gens pourront d’abord et avant tout éviter de contracter la maladie, sachant quels sont les signes à surveiller et comment éviter les piqûres de tiques; il faut également améliorer les diagnostics en travaillant avec les médecins partout au pays. Le soutien accordé au projet par l’Association médicale canadienne, le Collège des médecins et des chirurgiens et la Fondation canadienne de la maladie a été absolument essentiel. Tous ces organismes d’experts reconnaissent que cette maladie est très complexe et très difficile à diagnostiquer, et que nous ne devrions plus tolérer que nos amis, nos voisins ou nos parents soient obligés de se faire soigner à grands frais aux États-Unis.

Nous ne voulons plus entendre parler de cas où des citoyens de nos circonscriptions ont dû vendre leur maison pour payer un traitement que nous pouvons donner ici en nous dotant d’un cadre fédéral sur la maladie de Lyme. Au bout du compte, nous avons besoin de bien meilleurs travaux de recherche. J’ai mentionné plusieurs fois que je dois beaucoup à la ministre de la Santé. Des fonds ont été dégagés par Santé Canada qui ne sont pas liés à ce projet de loi, parce que, naturellement, on ne peut mettre des fonds de l’avant dans le contexte d’un projet de loi d’initiative parlementaire.

Je vais terminer maintenant en exprimant mes plus sincères remerciements à tous les députés de la Chambre. Que Dieu vous bénisse.