Elizabeth May : Monsieur le Président, comme c’est la première fois que j’interviens dans le débat sur le projet de loi C-27, je tiens à dire que ce qu’on exige des Premières Nations est troublant, surtout lorsqu’on considère le temps qu’il faut pour produire ces documents supplémentaires et le coût de ces démarches. Les propos de la députée sur le paternalisme sont tout à fait pertinents.
Ne pourrions-nous pas nous regarder dans le miroir et nous demander pourquoi, au Bureau de régie interne, tous les autres partis qui siègent à la Chambre s’opposent à la divulgation publique des dépenses des parlementaires? Ne pourrions-nous pas exiger de nous-mêmes ce que nous exigeons des Premières Nations?