Elizabeth May : Monsieur le Président, des ressources énergétiques canadiennes importantes ont été vendues à des sociétés d’État chinoises sans la tenue d’un débat public.
Qu’est-il advenu de l’examen des questions de sécurité nationale? Qu’est-il advenu de l’examen des investissements étrangers, alors que des éléments importants de la souveraineté canadienne sont cédés?
On apprend que le nouvel accord commercial renferme des dispositions régissant les rapports investisseur-État qui permettent aux sociétés d’État chinoises de poursuivre n’importe quel ordre de gouvernement — municipal, provincial ou fédéral — qui adopterait des règlements en matière de santé et de sécurité au travail qui ne font pas l’affaire des Chinois.
Quand toutes ces questions seront-elles soumises à la Chambre, aux fins d’un débat complet et transparent?
L’hon. Christian Paradis : Monsieur le Président, si la députée avait suivi ce qui s’est passé en 2009, elle saurait que la question de la sécurité nationale a été incluse dans la loi.
Nous avons amélioré la transparence, et nous travaillons encore afin d’attirer des investissements étrangers qui vont procurer un avantage net au Canada.
Au lieu de tenir des propos alarmistes, la députée devrait appuyer nos efforts pour promouvoir la croissance économique et la création d’emplois.