OTTAWA – Aujourd’hui, le Parti vert du Canada commémore les milliers d’enfants autochtones qui ont été envoyés dans des pensionnats au Canada. La Journée du chandail orange est l’héritage du projet de commémoration du pensionnat de la Mission St. Joseph (SJM) (1891 – 1981) et de Phyllis Webstad, qui a été envoyée à la Mission pour une année scolaire en 1973/1974, alors qu’elle n’avait que six ans. Mme Webstad est une Secwpemc du Nord (Shuswap) de la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem (bande indienne de Canoe Creek).
« Les impacts durables de cette période sombre de l’histoire du Canada perdurent jusqu’à ce jour pour beaucoup de nations autochtones », a déclaré la chef par intérim du Parti vert Jo-Ann Roberts. « Les familles et les communautés qui ont été déchirées à l’époque en subissent encore les conséquences aujourd’hui. Alors que nous cherchons une voie vers la réconciliation, cette Journée nous rappelle de reconnaître ces malheureux événements, de réfléchir aux souffrances endurées et de faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. »
Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands), la chef parlementaire du Parti vert, a déclaré : « La douleur profonde et durable du système des pensionnats est toujours d’actualité. Elle est profondément ressentie sur une base intergénérationnelle. En tant que Verts, nous nous efforçons d’être de bons alliés. Nous continuons à faire pression pour que les appels à l’action du processus de vérité et de réconciliation et les recommandations de la commission d’enquête ENFFDA soient mise en œuvre. Un jour par an n’est jamais suffisant dans la quête d’une véritable réconciliation. »
Jenica Atwin, députée verte de Fredericton et critique du caucus en matière de relations entre la Couronne et les Autochtones et les services aux Autochtones, conclu en affirmant que : « La Journée du chandail orange est une journée d’action essentielle en reconnaissance de l’horrible tragédie engendrée par les pensionnats autochtones et qui ont toujours des répercussions aujourd’hui. Le Canada a une responsabilité morale et fiduciaire en matière de réparation dans sa quête de justice et de paix. »
« Je suis fière du système d’éducation publique du Nouveau-Brunswick et de nos écoles dans les réserves qui s’attaquent à la tâche, souvent douloureuse, de l’éducation et de sensibilisation envers l’histoire des pensionnats autochtones. Partout dans la province, les enfants, les parents, les enseignants et les allié.es portent de l’orange afin d’honorer les survivant.es, la résilience de leurs descendant.es et les milliers d’enfants innocents disparus. Nous ne devons jamais oublier et nous devons tenir notre promesse d’honorer sans plus tarder les appels à l’action établis par la Commission de la vérité et de la réconciliation du Canada. Kiselomol Wassisok – (Aimons les enfants). »
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