Loi sur l’emploi, la croissance et la prospérité durable (loi C-38)

Elizabeth May : Madame la Présidente, à la Chambre, j’ai surtout déploré et conspué les modifications visant les lois en matière d’environnement, mais je tiens à appuyer les propos tenus par la députée au sujet des modifications à la Sécurité de la vieillesse.

Comment a-t-on pu proposer une modification aussi fondamentale de notre programme de la Sécurité de la vieillesse, alors que rien n’a été dit à ce sujet pendant la dernière campagne électorale? Le sujet a seulement été effleuré à une conférence internationale organisée à Davos, et maintenant, nous constatons que notre programme de la Sécurité de la vieillesse est complètement transformé.

Irene Mathyssen : Madame la Présidente, le gouvernement a agi en catimini. Il n’a jamais dit aux Canadiens qu’il hausserait l’âge de la retraite. Il n’a jamais informé les aînés que les générations futures auraient cette facture incroyable à payer.

Les jeunes, dont le gouvernement ne cesse de parler et qui auront cette horrible dette à payer, s’affairent à élever leur famille. Ils sont aux prises avec d’énormes dettes d’études et des hypothèques, et font face à des perspectives d’emploi peu favorables. La vérité, c’est qu’ils ont peu de chances d’avoir une retraite décente. Les retraités actuels, oui, mais pas les futurs retraités.