Les chefs du Parti vert de la Nouvelle-Écosse et du Canada émettent un communiqué commun demandant à la Nouvelle-Écosse d’abandonner le plan de réouverture de la mine Donkin

(Ottawa) 7 janvier 2016 –  Brynn Nheiley, chef intérimaire du Parti vert de la Nouvelle-Écosse et Elizabeth May, chef fédérale du Parti vert du Canada, demandent au gouvernement de la Nouvelle-Écosse d’abandonner tout plan de rouvrir la mine de charbon Donkin et de se concentrer plutôt sur un plan d’énergie renouvelable en vue de créer des emplois durables à long terme en Nouvelle-Écosse.

« Au moment où les autres provinces abandonnent le charbon, il est effarant d’apprendre que le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pourrait même envisager de rouvrir la mine Donkin, déclare M. Nheiley. La décision de la province va à l’encontre de l’objectif déjà insuffisant du gouvernement de la Nouvelle-Écosse de réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par la production d’électricité de plus de 50 % sous les niveaux de 2009 d’ici 2030. Nous devons nous tourner vers l’avenir et consentir le genre d’investissement qui apportera une prospérité économique durable à long terme à tous les citoyens de la Nouvelle-Écosse. »

Bien que la proposition relative à la mine Donkin ait déjà reçu l’approbation environnementale de la province, l’entreprise doit encore présenter son plan de gestion des gaz à effet de serre. La province a publié un appel d’offres requérant les services d’un consultant qui lui fournira de l’information sur la manière d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du consultant est attendu pour le mois de mars, et le gouvernement provincial prévoit d’utiliser ce rapport pour évaluer le plan d’émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise.

Elizabeth May, qui a fait partie des négociations de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, va plus loin : « Il est révoltant d’apprendre que le gouvernement de la Nouvelle-Écosse va de l’avant avec son plan de réouverture de la mine Donkin. Aucune méthode ne permet de réduire de façon draconienne la quantité des émissions produites si le charbonnage sous-terrain est autorisé. C’est une contradiction flagrante avec l’Accord de Paris, qui demande d’éviter de faire augmenter le réchauffement mondial de plus de 1,5 degré Celsius ».

Le Parti vert de la Nouvelle-Écosse travaille en étroite collaboration avec les organismes de l’ensemble de la province qui s’opposent à la réouverture de la mine de charbon. Elizabeth May conclut : « Nous appuyons pleinement les efforts du Parti vert de la Nouvelle-Écosse pour convaincre le gouvernement provincial de rejeter tout plan de réouverture de la mine ; en lieu et place, nous travaillerons à bâtir une économie du 21e siècle qui portera sur le développement durable à long terme.

Les politiciens locaux proposent également d’utiliser le charbon local dans la production d’électricité. Le charbon du Cap Breton est notoirement reconnu pour sa teneur élevée en polluants toxiques, dioxyde de soufre et gaz à effet de serre. Pour sauvegarder 120 emplois, la Nouvelle-Écosse ne doit pas miner l’avenir de nos enfants. Je presse le groupe parlementaire de députés fédéraux de la Nouvelle-Écosse à 100 % Libéral de travailler avec le Cabinet pour orienter les dépenses d’infrastructures vers des dépenses vertes afin de remplacer ces emplois. »