La Libye

Elizabeth May : Monsieur le Président, je vais essayer d’être brève.

De plus en plus de rapports nous indiquent que notre responsabilité de protéger ne doit pas se limiter aux personnes menacées par le colonel Kadhafi et doit s’étendre aussi à ceux qui l’ont secondé à un moment donné. Comment pouvons-nous protéger ces gens si le gouvernement provisoire ne nous donne pas l’autorisation d’être en Libye pour protéger les civils par l’entremise d’une force de maintien de la paix des Nations Unies?

L’hon. Irwin Cotler : Monsieur le Président, dans le cadre de notre engagement, nous devrons travailler étroitement avec le Conseil national de transition pour veiller à offrir une protection appropriée à tous les groupes, y compris une protection contre des attaques vengeresses, et à aller de l’avant de manière à bâtir un gouvernement provisoire démocratique et inclusif et une société démocratiquement pluraliste en Libye. Je crois que nous pouvons jouer un rôle en ce sens.