Elizabeth May : Monsieur le Président, ma question s’adresse au premier ministre. Il s’agit d’une question cruciale puisqu’elle porte sur les relations entre le gouvernement fédéral et les provinces et sur leurs compétences respectives.
Selon la première ministre de la Colombie-Britannique, les Britanno-Colombiens et leur gouvernement rejettent le projet des deux oléoducs toxiques proposé par Enbridge. Le premier ministre acceptera-t-il de révoquer l’approbation du projet afin de respecter l’autorité du gouvernement britanno-colombien et la volonté des habitants de la province, ou a-t-il l’intention de leur faire avaler le projet de force?
Kelly Block : Monsieur le Président, nous avons été clairs: les projets n’iront de l’avant que s’ils sont sans danger pour les Canadiens et pour l’environnement. Après avoir étudié attentivement le rapport de l’organisme de réglementation indépendant, le gouvernement a accepté la recommandation d’imposer 209 conditions au projet. Il incombe maintenant au promoteur de donner à l’organisme de réglementation l’assurance qu’il respectera bel et bien ces conditions.