Propose: Que la Chambre demande au gouvernement du Canada de répondre de façon prioritaire aux besoins des collectivités des Premières nations dont les membres n’ont pas accès à de l’eau courante propre dans leurs maisons; que les mesures visant à corriger cette inégalité soient prises au plus tard au printemps 2012; que la Chambre reconnaisse en outre que le fait de ne pas répondre à ce besoin essentiel constitue un outrage constant à notre sens de la justice et de l’équité en tant que Canadiens.
Elizabeth May: Monsieur le Président, comme c’est la première fois que j’interviens pour poser une question au cours du débat d’aujourd’hui, d’entrée de jeu, je remercie le Parti libéral du Canada d’avoir présenté cette importante motion qui demande au gouvernement de se concentrer sur la qualité de l’eau potable dans les collectivités des Premières nations. Je remercie également le député de Kootenay—Columbia de son intervention sur la question.
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Ici à la Chambre, nous partageons tous le même avis, et j’aimerais que nous abordions cette question de façon non partisane. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, les parlementaires de toutes les allégeances politiques dénoncent le fait que les Premières nations du Canada n’ont pas d’eau potable. Il s’agit d’une responsabilité qui incombe au gouvernement fédéral, mais celui-ci semble réticent à remédier au problème.
J’aimerais savoir si le député de Kootenay—Columbia peut dire comment une nouvelle mesure législative pourrait donner les résultats recherchés si elle n’est pas assortie d’investissements de plusieurs milliards de dollars?
M. David Wilks: Monsieur le Président, il a été reconnu que, dans le passé, le gouvernement a investi plusieurs milliards de dollars pour remédier à ce problème. À défaut d’une norme, on ne pourra avoir l’assurance que tout se passe bien. Lorsque nous prendrons un règlement, il faudra veiller à ce que les systèmes soient gérés comme il se doit et que la loi soit respectée.