Motion de l’opposition — Les frais de guichet automatique

Elizabeth May : Monsieur le Président, j’ai du mal à croire que nous consacrions une journée complète à cette motion.

Je sais que bien des gens sont en colère contre les banques. Quand on examine leurs profits, on constate que, en 2013, les profits des cinq grandes banques canadiennes ont augmenté de 2 milliards de dollars par rapport à 2012. Ces profits s’élèvent maintenant à 29,5 milliards de dollars par année. J’aimerais qu’on parle d’un impôt des sociétés sensé sur ce genre de profits. Je pense que nous commençons le débat par la fin en parlant des frais de guichet automatique.

Cela dit, j’aimerais demander au député d’en face s’il convient que, compte tenu des profits records des banques canadiennes, il est temps d’envisager des taux d’imposition raisonnables.

Mike Allen : Monsieur le Président, j’ai parlé des éléments auxquels sont liés les guichets automatiques. C’est une question que nous ne pouvons pas envisager de façon isolée. Il s’agit d’un service.

En ce qui concerne les profits des banques, il n’y aura pas de hausse des impôts. Nous ne préconisons certainement pas un milieu où les impôts sont élevés. Je peux dire aux députés du NPD qu’ils ne doivent pas compter sur nous pour appuyer cette motion et qu’ils ne doivent s’attendre ni à une taxe sur le carbone ni à une augmentation des cotisations au RPC dans le budget. Ils ne doivent surtout pas s’attendre non plus à ce que nous haussions l’impôt des sociétés, parce que nous ne le ferons pas.

En définitive, il faut aussi tenir compte du fait que ces sociétés versent des dividendes considérables dans les caisses de retraite et ailleurs. Ces dividendes reviennent aux personnes âgées et nos collectivités en bénéficient.