Loi sur la sécurité des rues et des communautés

Elizabeth May : Monsieur le Président, j’ai récemment découvert un rapport du ministère fédéral de la Justice datant de janvier 2002. Ce rapport d’expert critique l’application de peines minimales obligatoires et conclut que cela pourrait constituer « un énorme gaspillage des ressources du système judiciaire ».

Je sais que les députés ministériels nous disent toujours qu’ils écoutent les victimes d’actes criminels et non pas tous les spécialistes, mais ils devraient certainement écouter aussi leur propre ministère de la Justice.

Scott Armstrong : Monsieur le Président, nous écoutons également les responsables de première ligne chargés de l’application de la loi partout au pays, des gens comme le président du syndicat, Tom Stamatakis, qui a affirmé:

Qu’il s’agisse d’empêcher les revendeurs et les producteurs de circuler dans nos rues et de brasser des affaires, ou qu’il s’agisse d’un moyen de dissuader les revendeurs éventuels, ce projet de loi […] aidera nos membres à faire leur travail et à maintenir la sécurité de nos collectivités. En termes simples: gardez ces criminels en prison plus longtemps et vous les empêchez de faire le trafic de drogues.

Nous allons continuer d’écouter nos responsables de première ligne chargés de l’application de la loi. Ce sont eux qui doivent composer avec cette situation tous les jours. Nous allons appuyer nos policiers dans l’ensemble du pays.