Loi no 1 sur le Plan d’action économique de 2013 (Projet de loi C-60)

Elizabeth May : Monsieur le Président, je reconnais que des fonds sont affectés aux sciences. Toutefois, le problème fondamental est que depuis le budget de 2012 — dans lequel les contributions fédérales ont été décrites comme étant « dirigées par l’entreprise » et « axées sur l’industrie » —, nous mettons les bâtons dans les roues des esprits les plus brillants.

Tout ce que nous allons avoir, ce sont de meilleures études sur des gadgets. Nous n’obtenons pas de bons résultats scientifiques lorsqu’on insiste pour que les recherches débouchent sur des applications commerciales. Alexander Graham Bell n’essayait pas d’inventer le téléphone : il essayait plutôt de voir comment fonctionne l’oreille humaine afin de pouvoir aider les personnes sourdes.

Le Canada ne deviendra jamais un leader en sciences si nous cherchons uniquement à obtenir un avantage commercial immédiat.

Earl Dreeshen : Monsieur le Président, lorsque je regarde le genre de cerveaux que nous avons ici au pays, je sais que, si nous parlons simplement des dollars investis dans des initiatives axées sur l’industrie, nous allons être frustrés. Cela dit, ce n’est pas le cas. Il est faux de laisser entendre que c’est la seule voie suivie.